vendredi 23 octobre 2009
samedi 4 juillet 2009
JACQUES BUGARD (1919-2006)
Dès son plus jeune âge, Jacques Bugard rencontre la musique grâce à ce merveilleux instrument au service de la musique qu’est l’alto. (J. S. Bach affectionnait particulièrement cet instrument d’où il dirigeait ses œuvres.)
Lauréat du Conservatoire de Pau puis du Conservatoire National Supérieur de Paris, il démarre une riche carrière d’interprète avec l’Orchestre de Paris dirigé alors par Charles Münch ainsi qu’avec les Concerts Lamoureux et les Concerts Colonne, ce qui lui permet d’explorer le répertoire mondial ainsi que de participer à la création des principales œuvres du XXè siècle.
Ce parcours n’est interrompu que par une captivité dont il parviendra à s’évader pendant la seconde guerre mondiale.
Toujours en « effervescence musicale », Jacques Bugard entreprend dès son retour de captivité des études d’écriture avec Simone Plé-Caussade au Conservatoire National Supérieur de Paris.
Il se consacre alors à la composition, à la direction de chœur et d’orchestre, collaborant à la Maison de la Radio avec Yannis Xenakis, Claude Ballif, Bernard Mache et Luc Ferrari aux travaux de la Recherche Musicale créés par Pierre Schaeffer, avant de prendre la direction d’un des services de la Musique de cette même Maison.
Pédagogue dans l’âme, il poursuit également une vocation de formateur à la tête du Conservatoire de Rabat, puis de celui d’Abidjan, de Pau et enfin du Conservatoire National de Région de Versailles.
Son œuvre très personnel est essentiellement consacré à la musique sacrée.
Puisant son inspiration du Chant Grégorien à la musique contemporaine ainsi qu’à la source d’autre formes artistiques telles que la littérature, la danse et la peinture, il compose de nombreux oratorios : Le Retable d’Issenheim d’après Mathias Grünewald ; La Vie et les Miracles de Saint Martin d’après les tapisseries flamandes de la Collégiale de Montpézat de Quercy ; Le Chemin de la Croix de Paul Claudel ; les Danses de Salomé...
Mais il compose aussi des œuvres de musique profane : des mélodies sur des poèmes de Pierre de Ronsard, Rabindranah Tagore, Pierre Emmanuel, Federico Garcia Lorca, Jean Tardieu, Roland Nadaus et de nombreuses œuvres instrumentales.
Les enregistrements de ses compositions, les plus récents sont le Stabat Mater Dolorosa, l’Aube de la Résurrection ainsi que la Messe-Poème de Marie au Cénacle réalisés en 2005
et celui de son oratorio le Retable d’Issenheim est actuellement en projet.
Danses de Salomé plan général de début
Les Danses de Salomé de Jacques Bugard ont été créées le 25 mai 2008 au Vésinet, inspirées par un texte du poète contemporain Charles Evans et sur une chorégraphie de Catherine Golovine, par la danseuse Amandine Voiron.
Elles l'ont été dans une orchestration pour orgue (Francis Vidil), flute (Carine Rueher), clarinette (Amandine Coutrot), violon (André Pons), violoncelle (Sylvain Ruffier) et percussions (Tristan Blum). Maryse Simon lisait les textes de l'auteur.
Elles seront données au le 20 novembre 2009 à 20h30 à l'Église Saint Lubin de Rambouillet et le 21 novembre 2009 à 20h30 à l'Eglise Saint Quentin des sources Montigny le Bretonneux .
Elles l'ont été dans une orchestration pour orgue (Francis Vidil), flute (Carine Rueher), clarinette (Amandine Coutrot), violon (André Pons), violoncelle (Sylvain Ruffier) et percussions (Tristan Blum). Maryse Simon lisait les textes de l'auteur.
Elles seront données au le 20 novembre 2009 à 20h30 à l'Église Saint Lubin de Rambouillet et le 21 novembre 2009 à 20h30 à l'Eglise Saint Quentin des sources Montigny le Bretonneux .
vendredi 3 juillet 2009
Inscription à :
Articles (Atom)